22 mai 2024 - Mise à jour sur les négociations CFTC

Le CPKC et les dirigeants de la Conférence ferroviaire de Teamsters Canada (CFTC) se sont rencontrés à nouveau entre le 15 et 21 mai, 2024 avec l’aide de médiateurs fédéraux dans un effort de renouvellement des conventions collectives pour nos employés des Trains et locomotives (TE) et Contrôleurs de la circulation ferroviaire (CCF). Malheureusement, et malgré tous nos efforts, aucun progrès n'a été réalisé. Aucune date de négociation supplémentaire n'a été fixée à ce jour.

Bien qu’hier ait marqué l’expiration de la période de réflexion obligatoire de 21 jours prévue par le Code canadien du travail, le renvoi du ministre fédéral du Travail au Conseil canadien des relations industrielles (CCRI) concernant le maintien des activités signifie qu'une grève ou un lock-out légal ne peut avoir lieu tant que le CCRI n'a pas rendu sa décision. Nous reconnaissons que ce renvoi a créé une incertitude difficile à gérer pour toutes les parties prenantes en ce qui concerne les échéances d'un arrêt de travail potentiel sur notre réseau ferroviaire canadien. Bien que l'on ne sache pas exactement combien de temps il faudra au CCRI pour rendre sa décision, il est peu probable que les parties soient en mesure de déclencher une grève ou un lock-out légal avant la mi-juillet ou plus tard, si l'on se fie aux précédents.

Les soumissions du CPKC, de la CFTC et d'autres parties prenantes devaient être présentées hier. Nous comprenons que le CCRI a reçu un nombre important de soumissions qu'il devra examiner et prendre en compte. La procédure du CCRI progresse. Une conférence sur la gestion du dossier est maintenant prévue pour le début de la semaine prochaine. Le CCRI a donné au CPKC et à la CFTC jusqu'au 31 mai 2024 pour déposer leurs réponses.

Le CPKC reste fermement engagé à négocier de nouvelles ententes afin d'éviter un arrêt de travail qui serait nuisible aux intérêts de toutes les parties prenantes, y compris nos employés, leurs familles, nos clients et aux chaînes d'approvisionnement à travers l'Amérique du Nord et au-delà. Malheureusement, il est clair que les dirigeants de la CFTC ne partagent pas cet engagement. Au contraire, la CFTC semble déterminée à suivre la voie d'une grève irresponsable et économiquement nuisible qui peut et doit être évitée.

Le CPKC a fait tout ce qui était en son pouvoir pour rétablir la certitude et la prévisibilité pour tous ses employés, leurs familles et ses chaînes d'approvisionnement. Nous avons proposé à la CFTC de résoudre ce conflit du travail par un arbitrage exécutoire. Notre offre a été refusée. Cette incertitude pourrait être réglée aujourd'hui si la CFTC acceptait simplement de recourir à l'arbitrage exécutoire.

Nous avons posé les questions suivantes à la CFTC:

•             Pourquoi ne pouvons-nous pas éviter les perturbations inutiles et les dommages qu'un arrêt de travail causerait à des millions de Canadiens et aux milliers de travailleurs dans une multitude d'industries à travers les chaînes d'approvisionnement mondiales, ainsi que l'atteinte à la réputation du Canada en tant que partenaire commercial fiable ? Cette ligne de conduite est incontestablement nuisible aux intérêts de toutes les parties et de toutes les parties prenantes, ainsi qu'à l'intérêt national du Canada.

•             Pourquoi choisir la voie inutile d'un arrêt de travail alors que nous savons tous que l'issue ultime est l'arbitrage exécutoire ? Convenons dès aujourd'hui de résoudre cette question par un arbitrage exécutoire.

Le CPKC a fait deux offres distinctes à la CFTC, qui offrent toutes deux des avantages significatifs à nos employés et respectent pleinement les nouvelles exigences réglementaires en matière de repos. Elles ne compromettent en rien la sécurité. Dire ou suggérer le contraire est manifestement faux.

La CFTC est au courant des offres et des ententes conclues avec d'autres syndicats du réseau CPKC, y compris d'autres ententes horaires, et doit savoir que les propositions qu'elle a présentées dans le cadre de ces négociations sont déraisonnables et irréalisables.