Le syndicat qui représente des milliers de travailleurs du Canadien Pacifique Kansas City Ltd. affirme avoir donné un préavis de grève de 72 heures au chemin de fer.
Le Canadien National, l'une des deux principales compagnies ferroviaires du Canada, a officiellement informé dimanche le syndicat des Teamsters du Canada qu'il commencerait à mettre en lock-out les travailleurs syndiqués tôt le jeudi 22 août à 00h01.
À moins d'une résolution immédiate et définitive du conflit de travail, le CN n'aura d'autre choix que de poursuivre la fermeture progressive et progressive de son réseau, ce qui aboutirait à un lock-out. Malgré les négociations du week-end, aucun progrès significatif n'a été réalisé et les partis restent très éloignés d’un accord.
L'autre principal opérateur ferroviaire du Canada, le Canadien Pacifique Kansas City, a déjà déclaré au syndicat des Teamsters qu'il commencerait à mettre ses membres en lock-out tôt jeudi. Cela signifie que la grande majorité du transport ferroviaire de marchandises au Canada serait interrompue d'ici jeudi, à moins d'accords de travail de dernière minute entre les entreprises et leurs branches respectives du syndicat des Teamsters.
Le CPKC et la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada ont interrompu leurs expéditions en prévision d'éventuels arrêts de travail de 9 300 travailleurs des deux chemins de fer.
Jeudi, le ministre fédéral du Travail, Steven MacKinnon, a rejeté une demande du CN visant à imposer un arbitrage exécutoire, affirmant qu'il souhaitait que l'entreprise négocie de bonne foi.
Dimanche, environ 10 heures avant que le syndicat ne publie sa déclaration concernant le préavis de grève, MacKinnon a publié sur X que les deux compagnies ferroviaires poursuivaient leurs négociations avec le syndicat aux côtés des médiateurs fédéraux.
Explainer: Why Canada is on the verge of an unprecedented rail labor stoppage | Reuters